2006-10-05, 11:41:42
Bon, j'ai dit dans le thread précédent que j'aimais lire. Et bien, l'écriture me plaît aussi. Voici donc un texte pour lequel ma motivation a été assez fluctuante. J'ai perdu le scénario que j'avais écrit mais il m'en reste certaines notions dans la tête. J'ai donc récemment décidé de m'y remettre. Puisqu'il semblerait que la lecture ne vous rebute pas trop, je vous propose son suivi et pourquoi pas de faire des critiques/donner des idées. La mise à jour quotidienne sera vraisemblablement assez longue vu que je n'ai pas d'avance par rapport à ce que je vous livre ici... Sur ce, voici un avant-goût :
PROLOGUE:
C'est une de ces pluies silencieuses qui déposent d'imperceptibles gouttelettes. Les murs étroits, poussiéreux, prennent l'humidité. Deux hommes sont recroquevillés dans une cellule, l'un à côté de l'autre, en face d'une fenêtre à barreaux. Le paysage, strié de bandes verticales, n'en est pas vraiment un. Le brouillard ferme l'horizon, ne dévoilant que le cercle de pierres de quelques pieds de haut, cernant la bâtisse. Dans la cour intérieure pavée, cela s'agite. Des ordres sont lancés, puis reçus et exécutés avec hâte. On a l'air enthousiaste. Une mouette, lasse de tourner autour du même rocher, vient se poser sur le rebord de la fenêtre. On entend le bruit des vagues, bientôt couvert pas les cris rauques et sonores de l'oiseau se relançant dans les airs, libre. Un des deux hommes est réveillé. La fatigue se lit sur son visage. Il essaie de comprendre ce qui l'a sorti de son sommeil. L'autre dort encore. Il écoute ce qui se dit dehors. Serait-ce aujourd'hui? Il allonge ses jambes et essaie de retrouver une position confortable. Des poignées usées qui grincent, des bruits de pas sur de vieilles planches, puis le carillon d'un trousseau de clefs avec lequel le geôlier donne un coup à la porte. Clic : le moment est bien venu ... enfin.
C'est une de ces pluies ni trop faibles, ni trop violentes. Pieds nus, corps couverts de vêtements usés, deux hommes entrent dans la cour, suivis de trois autres armés. Ils avancent vers le coin opposé. Une silhouette est assise à une table sur laquelle sont posées des chaînes et un marteau. Epreuve désagréable. Le marteau frôle les chevilles fragiles des deux prisonniers. Un coup de hampe sur le tibia du premier. Il tombe à genoux, entraînant la chute du second à plat ventre... l'attache est bonne. Un signe de la main dirigé vers un visage dépassant d'un créneau d'une tour située à proximité de la porte de la cour. Le visage disparaît, les chambranles grincent. Un chemin de terre contournant une crique contre laquelle les vagues se brisent leur fait face. On les relève. Le groupe sort en colonne. Au milieu les condamnés, devant le garde conducteur et derrière en rang, deux guisarmes, menaçantes. L'avancée laborieuse est accompagnée du cliquetis des chaînes. Triste et lamentable chose que ce cortège de loques humaines. Pourtant, la mort est prête à se réconcilier avec eux. Les premières résidences apparaissent, diffuses à travers un brouillard peu à peu éloigné par un vent naissant.
N'hésitez pas à corriger des aspects qui vous semblent incohérents/les fautes d'orthographe/donner vos idées etc...
PROLOGUE:
C'est une de ces pluies silencieuses qui déposent d'imperceptibles gouttelettes. Les murs étroits, poussiéreux, prennent l'humidité. Deux hommes sont recroquevillés dans une cellule, l'un à côté de l'autre, en face d'une fenêtre à barreaux. Le paysage, strié de bandes verticales, n'en est pas vraiment un. Le brouillard ferme l'horizon, ne dévoilant que le cercle de pierres de quelques pieds de haut, cernant la bâtisse. Dans la cour intérieure pavée, cela s'agite. Des ordres sont lancés, puis reçus et exécutés avec hâte. On a l'air enthousiaste. Une mouette, lasse de tourner autour du même rocher, vient se poser sur le rebord de la fenêtre. On entend le bruit des vagues, bientôt couvert pas les cris rauques et sonores de l'oiseau se relançant dans les airs, libre. Un des deux hommes est réveillé. La fatigue se lit sur son visage. Il essaie de comprendre ce qui l'a sorti de son sommeil. L'autre dort encore. Il écoute ce qui se dit dehors. Serait-ce aujourd'hui? Il allonge ses jambes et essaie de retrouver une position confortable. Des poignées usées qui grincent, des bruits de pas sur de vieilles planches, puis le carillon d'un trousseau de clefs avec lequel le geôlier donne un coup à la porte. Clic : le moment est bien venu ... enfin.
C'est une de ces pluies ni trop faibles, ni trop violentes. Pieds nus, corps couverts de vêtements usés, deux hommes entrent dans la cour, suivis de trois autres armés. Ils avancent vers le coin opposé. Une silhouette est assise à une table sur laquelle sont posées des chaînes et un marteau. Epreuve désagréable. Le marteau frôle les chevilles fragiles des deux prisonniers. Un coup de hampe sur le tibia du premier. Il tombe à genoux, entraînant la chute du second à plat ventre... l'attache est bonne. Un signe de la main dirigé vers un visage dépassant d'un créneau d'une tour située à proximité de la porte de la cour. Le visage disparaît, les chambranles grincent. Un chemin de terre contournant une crique contre laquelle les vagues se brisent leur fait face. On les relève. Le groupe sort en colonne. Au milieu les condamnés, devant le garde conducteur et derrière en rang, deux guisarmes, menaçantes. L'avancée laborieuse est accompagnée du cliquetis des chaînes. Triste et lamentable chose que ce cortège de loques humaines. Pourtant, la mort est prête à se réconcilier avec eux. Les premières résidences apparaissent, diffuses à travers un brouillard peu à peu éloigné par un vent naissant.
N'hésitez pas à corriger des aspects qui vous semblent incohérents/les fautes d'orthographe/donner vos idées etc...